S’amarrant l’une à l’autre par une façon de faire ancestrale, ces personnalités artistiques complémentaires offrent ici une oeuvre atypique. Utilisant l’essence des danses et musiques traditionnelles québécoises, le duo présente :
Six air(e)s métaphoriques pour violon et gigue
Du plus petit au plus grand
Reliés par les cieux
De la lourdeur au léger
S’élever en dedans
Du plus ombre à la clarté
Faire le pas dans les aires
Suivre le flot vers le jour
De l’ampleur à s’épanouir
YaRo
acine
Du sol au ciel puissant
Le son danse en silence
Perdu dans le tout lent
Des racines qui s’avancent
Le bon grain qui s’écaille
Sans savoir qu’il recule
C’est le soi qui se froisse
Sous la meule et fabule
Bréhal
êve
Et pour qui battre de l’aille
Où pour quelle autre aire illusoire aller
Que vois-je donc en ce doux rêve
Un autre être qu’un loir
Sans savoir que je vais naître
D’une bonne oreille éphémère
Certitude que je tais
Pour mieux vivre en cette ère
Donne-le moi l’or
Ou donne-la moi l’eau
Porte-le blasphème
Ou tourne le dos fuis
Tapis d'Australie
encontre
Oh! Là-bas, qui vient près
L’autre avec un grand A
Mais oui! Toi! là! Pourquoi
Devant moi
Où le simple pas frotte
Et germe et pouce et on accueille
Là, mit, eau-terre
On n’est plus seul
La belle Céleste
egard
Au clair de l’âme
La belle à la voix qui dort
Chantera l’air ressenti
Au cœur du renard
Sorti de l’œil
Un regard au doux message
Brille comme en chapelle
Une tige éclair l’histoire
Brandy
eflet
Flash
De ça de là le reflet
Connu ou pas l’inspiration
Pour tout
S’éclair
L’enfoui au plus profond d’elle
Là si belle
L’intense au double regard
Soul
L’effet réfléchi me dégrise
Et plantes et souches et bois
M’en forest
Flotte
Emporte-moi dans les airs
Miroite éclate dévoile-moi
Surtout
Et cogne
Et rebondit par devant
Claque et frappe
Fracasse ma carapace
Tape
Et bat
Le temps bourré d’or louche
Et touche et bouge mon cœur
Dégage-moi
Le blow
enaissance
De l’air et de l’eau
Tant vouloir y plonger
Renaître encore
Mille et un frissons
De chenille à papillon
La terre est de feu
Sa chaleur est là
Mourir à l’ennui
Sentir la vague
Et redémarrer de nouveau
Souffle la vie
YaRo
Racine
Du plus petit au plus grand
Reliés par les cieux
De la lourdeur au léger
S’élever en dedans
Du plus ombre à la clarté
Faire le pas dans les aires
Suivre le flot vers le jour
De l’ampleur à s’épanouir
Bréhal
Rêve
Et pour qui battre de l’aille
Où pour quelle autre aire illusoire aller
Que vois-je donc en ce doux rêve
Un autre être qu’un loir
Sans savoir que je vais naître
D’une bonne oreille éphémère
Certitude que je tais
Pour mieux vivre en cette ère
Donne-le moi l’or
Ou donne-la moi l’eau
Porte-le blasphème
Ou tourne le dos fuis
YaRo
YaRo
YaRo
YaRo
YaRo
YaRo
Six air(e)s métaphoriques pour violon et gigue
Du plus petit au plus grand
Reliés par les cieux
De la lourdeur au léger
S’élever en dedans
Du plus ombre à la clarté
Faire le pas dans les aires
Suivre le flot vers le jour
De l’ampleur à s’épanouir
Bréhal